Un début de semaine, pour revenir sur le début, celui où tout a changé.

On était lundi, voilà déjà le jour suivant.. 
comme chaque début de semaine le lundi transporte la déprime post-week-end avec lui. Ou peut être la déprime tout court. Les journées passent à toute vitesse et moi je fais du surplace. Je reste là à regarder les gens qui courent après leurs vies. 

j'ai plus envie de rien, même sortir me paraît insurmontable. Je vois des gens, parfois, histoire de ne pas être coupée de la sphère social. Je suis déjà tellement profondément enfoncée dans cette catégorie qu'est la déviance, le peu de points d'attaches que j'ai dans les catégories sociales dites "normales" je tente de les garder. Mais je dois avouer que s'ils venaient à se rompre je ne suis pas sur que cela me dérangerait. J'ai longtemps fais partie des ces gens qui se disent anti-cases / anti-normes sociales et puis petit à petit, sans s'en rendre compte on fini tous par adopter ce système de classification de la populations. 
Pour sortir de la case qui m'a été attribuée à la naissance, j'ai commencé par allée à l'encontre de tout. Mes parents d'abord, puis le reste de ma famille.. j'ai fini par me libérer entièrement le jour où j'ai décidé de changer de ville. j'ai adopter un tout nouveau mode de vie. J'ai viré cette tignasse blonde, premier réel changement en une crinière violette.. Ça c'est MOI. je me suis autorisée à laisser apparent mes écarteurs, piercings et tatouages qui selon moi sont des marques très importantes qui parlent de ma vie et racontent des histoires. Et c'est là que j'ai rencontrée celui qui partage actuellement ma vie, enfin surtout mes week-end. Tout ça pour en arriver là.. un cercle infini .. Dodo, boulot, fac, boulot, dodo. 

pour en revenir a ce début de semaine.. je me suis finalement dit que 2jours près de lui me ferais le plus grand bien. je suis donc rentrée au bercail ! pour le plus grand plaisir de ma plus petite soeur avec qui j'ai eu le temps de partager un goûter et un moment chez le coiffeur, comme elle grandit vite.. on en revient toujours au même point.. ce fichu temps qui passe, vite, trop vite .. 

Mardi soir.. quand c'est l'heure, l'heure de déconnectée. l'heure d'espérer une amélioration pour le jour à venir. 

- Marie-Pia